Le Monde
Les rôles sont tenus par des acteurs presque tous très jeunes et tous justes, menés par une main discrète et ferme, celle de Camilla Saraceni, une jeune femme passée d’Argentine en France au milieu des années 70 et de la mode au théâtre. Tous nous donnent une sorte de sonate parfaitement maîtrisée – on pense à la Pathétique de Beethoven et particulièrement à son rondo final mené allegro. Un tonalité assez sombre, donc, et les reflets d’un cristal pur. Olivier Schmit
Le Soir
… Camilla Saraceni a obtenu de ces jeunes acteurs un jeu d’une limpidité, d’une transparence, d’une rare sureté dans la fragilité. Ils parviennent, par on ne sait quel prodige, à restituer, dans la convention théâtrale, ce frémissement que les acteurs, surpris par Akerman cinéaste, trahissent quelquefois étonnamment dans ses films. Jacques de Decker
Elle
Dans une belle et astucieuse mise en scène Camilla Saraceni, les paroles de Chantal Akerman résonnent bien, comme une petite pluie fine s’effilochant sur un toit. Un spectacle sensible.
Fabian Gastellier